samedi 14 janvier 2012

Reporter FIFO


Un concours est lancé dans le but de trouver un correspondant pour publier des reportages et ses avis sur le FIFO 2012.
Sur son blog perso.mmmmmmmmm.
Why not? New challenge!
Alors je pense être un candidat plutôt élisible: d'origine polynésienne, je parle couramment tahitien, marquisien, mais aussi espagnol et anglais. Ma maîtrise de cette dernière langue et mes origines faciliteront je le pense les rapports de courtoisie entre océaniens et ma spontanéité peut entraîner des confidences ou des aveux intéressants de la part des interviewés.. Par ailleurs, je pense que ma culture peut amener d'interessantes critiques sur les divers sujets qui seront traités dans ces reportages.Je connais bien l'Australie, Aotearoa,la NC, je m'interesse à la situation des Fiji et de la PNG, de Nauru, de la micronésie enfin je connais pas mal nos voisins ou cousins et je suis passionné par le triangle polynésien, notre histoires, nos origines...etc. lol.
ou je me vends bien ou je saborde mon va'a. mdr.Je me sers plus de ce blog depuis que...ben oui, non pas depuis que je suis papa, non, depuis kya fbk..facebook koi. mdr
Mais bon j'adore aussi l'architecture (fan de Gaudi, Hunderwasser, Nouvel...), le design (Starck, Newson...), la déco (Jeff Leatham, Andrée Puttman ...) les peintres, la musique, le cinéma et les reportages. J'ai pas la télé sur le motu mais dès que je suis chez des "téléspectateurs" de mes potos ou tines, je zappe en dehors du journal tv, entre Arte, la 5, National Geoagraphic, Odyssée...etc.
Mais je lis aussi plein de magazines.
Je lis tout le temps.
Quand il n'y a pas de touristes sur mon motu, il m'arrive de lire jusqu'a deux livres par jour. lol
Je suis fan de romans historiques. Je viens de terminer entre autres la biographie de Talleyrand. Enôrme le gars. Alexandre le grand m'a épaté aussi.
Si qq'1 a la biographie de Napo 1er, je lui file mon adresse. Dur de trouver des bouquins ici à Bora.
Je ne suis pas un crâneur
Je vs rappelle kan même que c'est une lettre de mitive (prononcez motaïve pour les gueux kon pas compris. lol ).
Ni un menteur.
J'aime pas l'alcool sauf le champagne. mdr
Mon dernier atout: ayant vécu plus de 15 ans à Paris, je maîtrise parfaitement cette autre culture, européenne si je peux préciser, française si je dois souligner( que j'ai avec plaisir intégré, ingéré)et je peux également concevoir l'état d'esprit des mlétropolitains et ainsi réagir à des images qui les interpelleraient.
Votez pour moi!!!!lol
Sinon je tuerai un tupa par jour chaque jour du FIFO. Et je mettrai les vidéos sur fbk.
mdr
Bon ben voilà koi!
Te aroha mea rahi.

vendredi 15 août 2008

mercredi 13 août 2008

Upe, le carcophage



LE UPE VOLE A NOUVEAU SUR UA HUKA
Disparu depuis plusieurs centaines d’années, le Carpophage des Marquises
(Ducula galeata) à été réintroduit à Ua Huka par la Société d'Ornithologie de Polynésie
Le Upe est un pigeon géant, les Anglo-saxons lui ont donné le nom de « Pigeon impérial des Marquises » et
ils ont bien raison. Sa taille (55 cm du bec à la queue !), les reflets gris, verts et rouges de son plumage, et
son cire spectaculaire (excroissance blanche et gris-noire située au sommet du bec) en font en effet
l’empereur incontesté de toute l’avifaune Polynésienne.
L’objectif de l'opération de réintroduction menée par la Société
d'Ornithologie de Polynésie "MANU" était d’établir une population de Upe sur
l’île de Ua Huka en y relâchant des individus capturés à Nuku Hiva, la
dernière île des Marquises hébergeant cette espèce en danger critique
d’extinction (encore une des merveilles de notre Fenua qui est menacée de
disparition).
Présent dans tout l'archipel des Marquises avant l'arrivée
des Polynésiens , ses ossements ont été retrouvés sur plusieurs
sites de fouille archéologique à Ua Huka, Hiva Oa et Tahuata
mais il a disparu de toutes les îles à l'exception de
Nuku Hiva. Il est cependant resté présent et
célébré dans les mythes marquisiens. Aujourd'hui le
Carpophage des Marquises est cantonné aux
vallées du nord-ouest de Nuku Hiva et nulle part
ailleurs. C'est donc un oiseau unique au monde
La chasse, la disparition des forêts locales, leur envahissement par les essences introduites et la prédation
exercée sur les nids par les rats noirs et les chats sont probablement à l’origine de sa raréfaction,
spectaculaire au cours du 19ème si l’on en croit les nombreux témoignages et souvenirs des anciens
recueillis sur place.
En 1975, l'importance numérique de la population était estimée à 300 ± 100 individus par Holyoak et
Thibault. Les deux recensements effectués en 93 et 98 par la Société Zoologique de San Diego et par le
CIRAD respectivement semblent indiquer que ses effectifs (compris entre 75 à 300 individus) restent faibles.
Une espèce menacée de disparition à moyen terme
La localisation de l'espèce à une seule île rend sa situation extrêmement fragile. En effet, l’arrivée d’une
maladie aviaire véhiculée soit par un pigeon ou une volaille d’élevage importé sur l’île de Nuku Hiva, soit
par un oiseau introduit vecteur (tel que le Merle des Moluques) pourrait provoquer la disparition brutale de
cette dernière population, sans parler des autres facteurs de disparition cités plus haut qui sont toujours
d’actualité sur l’île et qui menacent la survie de l’espèce.
Ces arguments ont conduit la SOP à proposer un programme de réintroduction du Upe à Ua Huka, afin de
constituer une seconde population et d'augmenter son aire de répartition tout comme cela a été réalisé par le
passé pour le Pihiti ou Lori des Marquises (Vini utramarina)
L'île de Ua Huka représente un refuge efficace pour les oiseaux en général et pour le Upe en particulier pour
plusieurs raisons:
1. Selon des arguments paléornithologiques, Steadman et Olson (1985) estiment que l'espèce était autrefois
présente à Ua Huka où ce fût une chasse trop intensive aux temps anciens qui provoqua son extinction.
2. Le domaine de Vaiviki sur l'île de Ua Huka a été classé zone protégée par le Gouvernement en 1997, et
J.Y. Meyer, J.C. Thibault et J. Evva s'accordent tous pour dire que cette zone présente un habitat
favorable à la survie de l'espèce.
3. Le maire de l'île, Mr Léon Lichtlé, et la population, déjà sensibilisés et fiers du rôle qu'ils ont joué dans la
sauvegarde du Pihiti, étaient prêt à accueillir le Upe et leur participation à ce projet était acquise.
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4. Il n'y a pas, pour le moment, de port de débarquement à quai des navires, ce qui prévient l'île de l'invasion
par le rat noir.
5. La présence et l'influence humaine y sont plus réduites que dans toutes les autres grandes îles des
Marquises.
Ainsi, l’opération de réintroduction, réalisée la Société d’Ornithologie de Polynésie "MANU" et souhaitée
par Léon Lichtlé depuis des années a enfin pu voir le jour grâce à un partenariat multiple entre plusieurs
organismes locaux et internationaux :
- la Société d’Ornithologie de Polynésie "MANU" (maître d’oeuvre de l’opération);
- messieurs Lucien Kimitete et Léon Lichtlé, respectivement maires de Nuku Hiva et de Ua Huka (Arrêté
n°35/00 du 10/04/00 autorisant ce transfert; et mise à la disposition de l’opération de moyen matériel et
humain importants);
- le Haut-Commissaire de la République en Polynésie française, Mission d’aide financière et de
coopération régionale (financement de l’opération au titre du FIDES déconcentré);
- le Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage, Service du Développement Rural (mise à la disposition de
l’opération de moyen matériel et humain importants);
- le Ministère de l'Environnement, Délégation à l’environnement (appui et autorisation de capture : Arrêté
n°808/CM du 19/04/00);
- l'Université de Polynésie Française, Laboratoire de Biologie Animale conduit par Mr. Christian Herbaut
(accueil de C. Blanvillain en post doc)
- Programme Régional Océanien pour l’Environnement (coordination de la collaboration avec le
Départment of Conservation de Nouvelle Zélande)
- Départment of Conservation (D.O.C) de Nouvelle Zélande (détachement d’un spécialiste de la
translocation des pigeons).
Ajoutons à cela l’appui essentiel de trois sponsors locaux: AIR TAHITI, TOTAL et QUINCAILLERIE
TAIRAPU qui nous ont permis de baisser les coûts de l’opération de manière substantielle. De plus, AIR
TAHITI, chargée du transport des précieux Upe de l’île de Nuku Hiva à Ua Huka dans son Dornier 228, s’est
acquitté de cette tâche avec une disponibilité et une efficacité extraordinaire.
Après un séjour bien chargé de 15 jours début mai aux Marquises pour George Sanford (trésorier de la
S.O.P.) chargé de la double mission de construire dans chacune des deux îles les volières permettant de
maintenir temporairement les oiseaux en captivités et d’expliquer le pourquoi de l’opération aux populations
locales, et les premiers repérages sur le terrain effectué par Jean-Marc Salducci (Vice Président de la S.O.P.),
l’aventure a donc commencée pour Caroline Blanvillain (S.O.P. et U.P.F.), responsable de ce programme,
Mike Thorsen (D.O.C.) et Robert Sulpice (S.D.R. de Ua Huka) pendant un mois et demi.
Une aventure sous la forme d’une opération commando.
Les dernières importantes populations de Upe sont
localisées à 200 m d’altitude au fond de quelque vallées de
l'ouest et du nord de la caldeira externe de Nuku Hiva, qui
culmine à 1000-1200 m d’altitude. La plupart des
déplacements sollicitaient donc la mise en service de
muscles jusque-là tenus au repos, et les montées ou
descentes étaient particulièrement difficiles au début,
surtout avec le matériel de l’expédition: tente, filets pour
les captures, boites de transport pour les oiseaux,
aliments... Ajoutez à cela le camping dans un endroit
charmant mais infesté de moustiques et du fameux nono
des Marquises qui n’a pas faillit à sa réputation et s’est
empressé de se glisser partout sous les vêtements afin d’y laisser moult piqûres qui ont la particularité de
démanger si terriblement que vous vous en réveillez la nuit en vous grattant! Il faut alors désespérément
chercher à oublier ces démangeaisons, mais n’y comptez pas trop : la vallée est infestée d’une herbe locale
surnommée poil à gratter par les Marquisiens, c’est vous dire! Sans compter les trombes de pluies et les
tempêtes de vent qui ont détruit le campement à plusieurs reprises, les boites de conserve froides, le pain
moisi et le spectre de cet Américain mort l’année précédente à cause d’une chute nocturne dans la vallée où
nous étions installés.
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Dans cet univers sauvage et encaissé, vivait une
population de 10-12 Upe qu’il nous fallait capturer avec
nos filets ‘invisibles pour les oiseaux’. Or le Upe est un
oiseau calme et réfléchi, que je qualifierai aisément
‘d’intelligent’. Il vole peu et le plus souvent haut dans le
ciel et reste dans une zone située au sommet des arbres
les plus hauts, entre 15 et 30 mètres d’altitude, sauf pour
aller se régaler de goyaves qu’il avale généralement tout
rond. Non seulement l’oiseau, qui prenait toujours son
temps avant de se poser à un endroit donné, voyait les
filets et s’empressait de les éviter, mais il venait nous voir
lorsque nous avions le malheur de monter un filet pas
assez discrètement et évitait la zone par la suite ou s’y déplaçait avec beaucoup de méfiance...Il nous a donc
fallut employer mille ruses pour parvenir finalement à capturer 5 oiseaux (probablement deux couples et un
juvénile selon leurs mensurations et aspect): montage de filets tendus sur des cordes de 200 m passées de
part et d’autre de la vallée; montage de filets la nuit, dépose des filets pendant les journées ensoleillées,
déplacement nocturne des filets (plus haut, plus bas, plus à gauche...), mise en place de nouveaux filets (en
tout des filets ont été montés dans une vingtaine de sites différents), et devenir arboricole pour décrocher les
filets emmêlés aux sommet des arbres de part la force du vent. L’opération nous a aussi permis de collecter
des informations importantes sur la biologie de cet oiseau très peu connu (alimentation, dimensions, habitat,
occupation de l’habitat).
Pendant ce temps, du côté de la civilisation, Sylvestre
Peterano (S.D.R. de Nuku Hiva) relayé par George
Teikiteitetini (Commune de Nuku Hiva) venait une fois par
jour se poster au sommet de la caldeira pour nous ramener
sur Toovii (où était construite la volière) en cas de capture.
Les oiseaux étaient ainsi acheminés dans les plus bref délais
dans une volière aux parois recouvertes de draps blanc pour
les empêcher de se blesser sur les grilles. En général, après
deux jours d’acclimatation, ils se nourrissaient
spontanément de goyave, fei, fruit du pua enana, papaye et
mangue, mais deux d’entre eux ont du être gavés
manuellement jusqu’à leur relâché. Sauvages ils étaient et sauvages ils sont restés...
La logistique la plus lointaine était assuré de Tahiti par
Philippe Raust (S.O.P.) chargé de coordonner l’envoi de
matériel supplémentaire et les transferts d’oiseaux avec
Thérésa Padovese (Air Tahiti). Ainsi, cinq Upe ont pris le
vol régulier d’Air Tahiti pour Ua Huka. C’est bien la
première fois que les Upe prenaient leur envol de cette
manière là et le commandant de bord leur a même fait
visiter la cabine de pilotage !
Ils ont ensuite été mis en volière pendant quatre à quinze
jours puis relâchés en présence de Léon Lichtlé, ému aux
larmes, de nos trois équipiers fatigués mais heureux du
succès de cette opération si délicate, et d’un enfant de Ua Huka, venu là pour recevoir le legs au nom des
générations futures, un enfant émerveillé par la taille de l’oiseau et par sa beauté. La terre ne nous est pas
donné par nos parents, elle nous est prêtée par nos enfants....
Il faudra sans doute encore répéter l’opération une ou deux fois afin de permettre d’importer suffisamment
d’individus pour assurer une base génétique assez large à cette nouvelle population, donc revivre cette
aventure dans ces Marquises à la beauté époustouflante, mais en attendant, nous souhaitons à ces cinq
pionniers ailés d’avoir une nombreuse descendance.

Pahi, le martin chasseur


Martin-chasseur des Marquises ou "pahi"
(Halcyon godeffroyi) à Tahuata (Marquises)
Alain LEBRONNEC a rapporté à
J.-P. LUCE l'observation à
Hanahavane (Tahuata) d'un martinchasseur
des Marquises "pahi"
nichant dans un cocotier mort mais
encore debout.

Pihiti, le lori des Marquises



Lori des Marquises ou "pihiti" (Vini ultramarina)
à Nuku Hiva (Marquises)
25 juin. Lors d'une expédition
scientifique sur la crête
sommitale de Toovii allant au
mont Tekao avec deux
biologistes de l’University of
California at Berkeley étudiant
les araignées de Polynésie
française, JYM a entendu et
observé un lori des Marquises ou "pihiti" (Vini
ultramarina) en vol dans un vallon situé sous le col de
Toovii-Terre Déserte vers 1100 m d'altitude. Plutôt qu'une
population relictuelle sur cette île, il pourrait s'agir
d'individus qui doivent rayonner depuis l'île voisine de Ua
Huka (J.-C. Thibault, comm. pers., juillet 2000).

Mon Papa à moi...Tahiti Pacifique


Mais où allons-nous donc ?

Permettez-nous de consacrer l’éditorial de ce mois-ci à un sujet qui dépasse la Polynésie, sans pour autant ne pas l’affecter. Il s’agit d’écologie, de l’état de la planète affectée par la folie, quasi collective de la race humaine, un problème qui est en train d’exploser et qui démontre à quel point les minables chamailleries pour le pouvoir de Tahiti sont puériles, voire ridicules si ce n’est grotesques. Encore, me direz-vous, on a déjà les Nicolas Hulot, José Bové et autres Guy Jacquet de “l’éco-business” qui nous matraquent et nous saoûlent. Pourtant, ces personnes ont en grande partie raison sur la nécessité de leur combat, même s’ils peuvent parfois paraître excessifs, d’autant plus qu’ils se battent contre des intérêts économiques énormes souvent défendus par des multinationales à l’appétit vorace. Pourtant depuis la fin 2004 le problème a pris une toute autre dimension : un phénomène absolument terrifiant se développe dont pratiquement personne ne veut se rendre compte de la gravité. Ce n’est que le mois passé (le 15 mai) que le gouvernement français l’a officialisé avec un article publié sur son site de science (Science.gouv.fr), alors que les Etats-Unis et les Allemands s’en inquiètent depuis deux ans.
Voilà le problème : fin 2006 et début 2007, les Etats-Unis tirent la sirène d’alarme : les abeilles disparaissent de manière massive et brutale. Et on découvre vite que ce phénomène se répète dans d’autres parties du monde. Perte de 60 % des colonies d’abeilles aux USA, jusqu’à 90 % dans certains états de l’Est et du Sud ; 40 % des ruches se sont vidées au Québec, 25 % des colonies sont décimées en Allemagne, mais aussi à Taiwan, en Suisse, au Portugal, en Grèce et dans de nombreux autres pays d’Europe.
Bon, allez-vous dire, on a des abeilles qui disparaissent, et alors en quoi cela me concerne, je me passerais de miel ? Mais non, car sans abeille il n’y a plus de pollinisation des cultures , il n’y a plus de fruits, de légumes, etc, ni de fleurs d’ailleurs. Le scientifique allemand Haefeker cite Albert Einstein : « Si l’abeille disparaissait de la surface de la terre, alors il ne restera à l’homme que quatre années à vivre. Sans abeilles il n’y a plus de pollinisation, plus de plantes, donc plus d’animaux, plus d’homme. »
Pour ceux qui ne comprennent pas ça et ne pensent que “moni”, disons qu’on estime que les pertes financières potentielles liées à la disparition actuelle des abeilles, rien que pour les Etats-Unis (le grenier du monde) aux alentour de 15 milliards de dollars. Dans le Mississipi, d’immenses champs se sont déjà retrouvée stériles (sans récolte) par manque de pollinisation. Cette catastrophe joue certainement un rôle, encore caché au public, dans l’explosion des cours des denrées.
Déjà en 1993, en France les apiculteurs accusaient une baisse importante de la production de miel. Ils pointent aussitôt du doigt l’utilisation du Gaucho, un insecticide de semence à base d’imidaclopride, récemment mis sur le marché. L’affaire fait grand bruit et les études scientifiques contradictoires se multiplient. Au final, il s’avère que l’imidaclopride est très toxique pour les abeilles, qu’il se retrouve dans le pollen des fleurs même s’il ne sert qu’à l’enrobage des semences et qu’il perdure dans les sols plusieurs années après. Après le Gaucho, le Régent est mis en cause et entre 1999 et 2006 et les deux sont progressivement interdits sur différentes cultures en France. Dans tous les cas, il est évident que les abeilles sont affaiblies par tous les insecticides systémiques répandus sur les cultures qui affectent le système nerveux des insectes.
Pour expliquer la nouvelle disparition soudaine de millions de colonies, on a tout étudié, les parasites acariens, les virus, la pollution, la restructuration des paysages, les champignons, la réduction de la biodiversité florale ainsi que les changements climatiques, même les rayonnements électromagnétiques de la téléphonie portable ! Or les dernières recherches tendent à montrer (ce n’est pas encore certain) que ce serait une combinaison entre l’utilisation des pesticides, herbicides et de plantes génétiquement modifiées qui ferait que le seuil de tolérance des abeilles aurait été dépassé, mais aussi celui d’autres insectes pollinisateurs dont certains sont en extinction. Surtout pointés sont des plantes génétiquement modifiées (luzerne, maïs, soja, etc.) qui comportent des gènes nocifs aux insectes, gènes qui se retrouvent dans le pollen voire le nectar de ces plantes qui sont ainsi introduits dans le cœur des ruches. Les abeilles sont ainsi exposées à des cocktails toxiques dont les effets ne se mesurent pas directement. Les scientifiques américains avouent avoir retrouvé plusieurs types de pesticides dans les ruches et personne ne sait exactement quelles sont les synergies qui peuvent en découler.
Quoi qu’il en soit, la situation est très grave et il faudra vite prendre des mesures. Et à Tahiti, qui dorénavant importe 80% de sa nourriture, que pouvons nous faire ? D’abord suivre le raisonnement de Léon Lichtlé, maire de Ua Huka, qui a créé voici 30 ans dans une vallée un arboratorium de 240 hectares, la pépinière de Vaikivi, une des îles les plus isolées au monde. Cet espace naturel protégé comporte une multitude d’arbres fruitiers introduits en éprouvette, l’idée étant justement de créer une réserve biologique à l’abri des pestes naturelles ou humaines afin de pouvoir éventuellement fournir des remplacements en cas de disparition d’espèces.
C’est pour cela que les autorités locales devraient en urgence passer un arrêt qui interdise l’introduction de graines et plantes génétiquement modifiées, mais aussi d’herbicides chimiques aux îles Marquises, et surtout rigoureusement renforcer cette mesure, bien plus difficile (voyez le désastre de la fourmi de feu). Il se peut que nos îles (pas Tahiti, bien trop polluée) et surtout Ua Huka, se retrouvent un jour dans la position de “sauveteur de l’humanité” grâce à la réserve de Ua Huka, ce qui redorerait bien le blason d’un pays actuellement plutôt connu pour la vénalité de ses politicards.
Ensuite aider les associations de sauvegarde de la nature qui ont manifesté à la Punaruu pour le nettoyage de cette vallée devenue une honte à cause du laxisme des officiels. Espérons qu’il y a là une prise de conscience forte et permanente. Il faut absolument réapprendre à respecter et soigner les terres car la nourriture vient d’elle uniquement, pas d’usines lointaines qui ne font que la transformer ou l’emballer.
Après avoir lu ceci, vous comprendrez aussi à quel point les chamailleries et appétits de pouvoir et d’argent de nos politiciens sont honteux voire abjects comparés aux vrais problèmes que nous sommes sur le point d’avoir à affronter.

Alex W. du PREL
directeur de la publication

jeudi 7 août 2008

Paris!


A Paris pour un mois avec mes enfants adorés!

dimanche 6 avril 2008

The Maltese Falcon



Once a while and quite often now, huge private yachts sail in our beautiful lagoons aroud the leward islands: Huahine, Taha'a Ra'iatea, Bora Bora, Maupiti... Last week came Octopuss, Paul Allen's own, Nicole Kidman as a special guest. This week arrived Maltese Falcon,the most sophisticated, years ahead in the sailing technology: they host a revolutionary sailing systemas 3 self-standing and rotating masts hosting 15 sails for an area of 25.791 ft square, length overall 289.1 ft, 6 cabins

vendredi 29 février 2008

Karina Lombard et moi


Il y a 22 ans déjà, j'étais fou de son corps, je l'ai rencontrée à Tahiti et on s'est fréquentés quelques temps encore à Paris. Elle a fait une belle carrière d'actrice, je viens de la voir dans la série 4400, elle a joué aussi dans L World, elle jouait la fille des caraïbes qui a tendu un piège à Tom Cruise dans La Firme, la femme indienne de Brad Pitt dans Légende d'automne, la compagne de Bruce Willis dans un film qui se passait dans les années 30. Polynesienne talentueuse et ambitieuse, Karine vogue dans sa pirogue à Hollywood!

lundi 21 janvier 2008

LE FARE DE KAHAUITOHETIA


Voici le fare que j'ai construit en 4 jours avec un pote. C'est le premier de trois, c'est celui de mon fils Max, Kahau. Il a la forme d'un coquillage, une porcelaine voire une carapace de tortue.
En l'absence de mes enfants, c'est le fare d'accueil pour les amis.
Mes chers amis, Karen, Joël et leursenfants sont venus passer avec moi sur le motu, leur 4ème noël! Allez voir le site de Joël, c'est un photographe hyper talentueux: www.joel-vogt.com

mercredi 16 janvier 2008

Four Seasons Bora Bora


Devinez qui sont les modèles de l'hôtel? Carla Max et Alex, avec en arrière plan, l'adorable et canon Nancy Morgan. Je rajouterai d'autres photos dès que je les aurai!

lundi 3 décembre 2007

L'Emir du Qatar et son épouse.

Je suis remonté à bord du Tia Moana pour 5 jours, pour être le "correspodant" local de leurs altesses: je serais leur référence culturelle, ptq, économique etc... (avec l'aide des bouquins de la bibliothéque évidemment).
Tout le monde s'est renseigné au moins 1 mois avant sur le net: qui c'est, combien c'est, où c'est, comment c'est et autres qu'est-ce.
J'ai survolé ces infos pour ne retenir que l'essentiel: population, régime politique, qq donées économiques essentielles, aperçus historiques (le Qatar produisait des perlesblanches longtemps avant la découverte de l'or noir!). Juste assez pour alimenter une royale conversation, engager une discussion sur un sujet et attendre les royales info. La perception mutuelle était dès le départ réciproque. Deux mondes inconnus qui se rencontrent: le peuple du désert, au passé marin malgré tout, les pieds amplements posés dans le troisième millénaire à la rencontre de celui de la mer illimitée et la terre généreuses, qui a du mal à se désembourber de la fin du XIXème.
La légende: faut pas les regarder dans les yeux,les toucher, ils sont inapprochables...
La réalité: un couple adorable, des gens simples, polis, respectueux, ouverts...
Dès notre première rencontre, il me fait assoir près de lui, dans le salon lounge du yacht. Il me pose des questions, je lui parle de mon pays, je l'interroge sur le sien, ça sera comme ça pendant 5 jours.
Un jour, il pleuvait, leurs altesses veulent visiter Bora Bora en voiture: branle bas de cpmbat, onloue pour la journée les 3 plus gros véhicules de l'île. On se rend au village, je demande à la sécurité qui va conduire, on me répond: toi!
Flip! Et si je rentre dans un nid de poule dans la batterie qui jalonne le pourtour de la route en travaux éternels, si j'écrase un des nombreux chiens pouilleux, galeux et surtout errants...???
L'Emir prend place, contre toute attente, derrière le volant, son épouse à ses côtés, il m'appelle pour m'inviter à monter à l'arrière près d'un couple français de ses amis.
Et nous voilà partis, heureusement que le misère est moins visible sous un dru rideau de pluie: je leur explique les étals sur le bord de la route, les arbres et les tombes plantés dans les jardins, on fait une ballade sympa, entre "amis", suivis de deux véhicules remplis de gars musclés et armés.
Son altesse a faim, je lui propose, (il agréé), un restaurant typique, toit en niau, poteaux et tables en cocotier, sable blanc sous les pieds: au menu, thazar, thon blanc et mahimahi grillé.
Il adore et me remercie.
Ah oui, il me fait assoir à sa table, à la place d'honneur avec d'un côté son épouse et lui, de l'autre, son couple d'amis.Inoubliable.
Le dernier jour, je passe les saluer au StRégis, où ils logeaient également, la Reine me voit de loin, ils sont assis près de la réception, dans le salon extérieur, elle m'appelle et le fait assoir à sa droite, le Roi à sa gauche et le couple d'amis.
Me voilà encore,bénéficiant de l'immense mansuétude, simplicité, humilité et générosité du Royal Couple.
Vous savez quoi? Ils m'ont invité à passer le jour de l'an chez eux, dans leur palais.

vendredi 21 septembre 2007

MON MAXOU ADORE

CARLA MON AMOUR ET SON PAPA

FORBES MAGAZINE

Un petit article publié, à mon grand étonnement. Rigolo.

MEGANE

Qq photos d'un shooting pour un grand magasin australien,David Jones; avec Mégane, le plus grand top de l'île (australie) et une grecque qui m'a fait flasher...



Sharon Stone sur mon motu !!!

Un jour j'étais sur ma plage, à oualp comme d'hab à râtisser, 2 méchants speed boats foncent sur ma pointe et beachent, du monde descend. Je m'habille et je fonce vers eux: "Je peux vous aider? Vous êtes le propriétaire? Euh oui? Vous faîtes quoi chez moi? Désolés, on est venus il y a 3 jours, Y avait personne, on a trouvé le spot beau, on l'a choisi pour un shooting avec une star. Ah oui, une star, et c'est qui? Sharon Stone. Sharon...Stone????? Beeen, pas de problème.3 Et voici que le fantasme absolu débarque, "Hi I'm Saron" On me présente, "this is the owner of the motu, Mahea." Elle a passé la journée, avec un photographe, 2 assistants, la rédactrice en chef du Vanity Fair ialien, une maquilleuse, une coiffeuse, une habilleuse, le responsable des ventes de Damiani etc...
Sharon en robe D&G, chaussures à talons hauts dorés Gucci, maquillée, coiffée, bellissima...
Ils ont shooté dans mon fare, je lui ai offert des mangues, elle a adoré, elle me dit " it tastes like a flower", moi, je fonds, I love you Sharon.
Le soir, elle m'a invité à dîner.

jeudi 9 août 2007

KAOHA NUI !!!!

Mes enfants sont partis depuis une semaine et mon motu est bien vide sans ses petits princes. Je commence aujourd'hui un nouveau job, avec un associé qui a un bateau, et un nouveau capitaine. Je vais passer ma journée au village de Vaitape pour vendre aux passagers du Tahitian Princess, un paquebot de 600 pax, des tours du lagon avec shark watchig, ray feeding, snorkeling dans un jardin de corail et dégustation de fruits sur la plage...
Je vous raconterai et mettrai des photos...

KAOHA NUI !!!

Mes enfants sont partis depuis une semaine et le motu best bien vide sans eux...
Je commence aujourd'hui à travaailler avec mon nouveau capitaine et mon nouvel associé qui a un bateau: je serai toute la journée au village de Vaitape à vendre aux passagers du paquebot Tahitian Princess des tours du lagon avec shark watching, ray feeding, snorkeling et dégustation de fruits sur la plage... On verra bien si j'arrive à avoir du monde! Vous raconterai...

samedi 30 juin 2007

Hana Hou (magazine hawaiien 2005)

An Island At Sea (Page 3)






"Welcome to my motu!"

Mahea Lichtle spreads his arms wide as he watches me wade through clear water and make my way onto the dry sand of Iva Iva, the small island, or motu, in Bora’s lagoon he calls home. His smile is wide, he wears nothing but a pareo, and sun and sand have styled his hair into a look that works way better for him than it did for Tom Hanks in Castaway. Mahea is a descendent of King Puni and some of the European sailors who stayed in Tahiti a few generations back; he spent ten years in Paris as French Polynesia’s cultural attaché, wearing a suit, then returned home and worked with Mehiti as her first cruise director. Now he’s gone troppo and lives in a small hut on the beach, spending his days fishing and diving. Not that he’s left glamour behind, though, because, after all, this is Bora. "Sharon Stone was here last week," he says, as we talk about living the pared-down life. "I saw these guys and said, ‘Hey, what are you doing on my island?’ and they said, ‘We’re going to take pictures of Sharon Stone for Vanity Fair,’ so I said, ‘Well, OK.’" He laughs.

You can understand why any art director back in Manhattan would want to use these vistas: calm iridescent waters, Bora’s Mount Otemanu rising lush and steep across the lagoon, light that paints everything more vivid. A trip to Iva Iva is the first adventure of the week off the Ti‘a Moana: a time to snorkel, explore, revel in the heat. After a dip in the sea, I talk with Mahea about theories of Pacific migration. I’ve come here from Hawaii, an easy five hours by plane, but I’m still conscious that I’m retracing a centuries-old route in this ocean. Mahea’s conscious of it, too. He grabs a stick and draws the Polynesian triangle on the beach, then quickly, expertly, offers a mini-seminar on the journeys that have come before, making holes and lines—islands and routes—in the wet, soft sand.

mes enfants, mes amours...




Voici Carla, qui a 12 ans depuis le 9 juin, Max qui a eu 8 ans le 23 juin, en même temps qu'Alex.

samedi 12 mai 2007

MES ENFANTS


J'ai trois enfants qui malheureusement, depuis le 1er janvier, ne vivent plus avec moi dans mon pays: is sont avec leur mère et beaupère en haute savoie, près de la frontière suisse. Ils me manquent trop et parfois, leur absence est très douloureuse...

jeudi 10 mai 2007

12 jours de croisière...


Je viens de terminer les 12 jours les plus durs de ma carrière sur le yacht Tia Moana: nous avons embarqué un milliardaire russe et ses amis, pour une croisière qui s'est déroulée pour l'essentiel dans le lagon de Bora Bora!!
Je n'ai jamais cotoyé de ma vie quelqu'un d'aussi riche, capricieux et mal élevé. Heureusement que sa compagne et ses amis, surtout les enfants, étaient adorables et heureux d'être là! Je me souviendrai toujours avec tendresse de Daniel, 8 ans, petit russe adorable et très fort pourson âge: combien de fois il m'a envoyé valdinguer en jet ski! On a fait le tour complet de Bora Bora à fond dans le lagon, en faisantplein de zig_zags, bien entendu, ça serait pas rigolo sinon...
PHOTOS A VENIR...

mardi 3 avril 2007

Détails pour les amis






Ca fait à peu près 2 ans que je vis ici, mais si on met les jours bout à bout, ça fait peut être un an effectivement...


Il y a eu des squatters qui se sont installés à un moment, nous devions aller en justice (les affaires de terre, indivision ou revendications sont légion en polynésie) mais malheureusement, mon avocate (qui était l'avocate de Sandy pendant le divorce), qui est également ma cousine, ne s'est pas présentée au procès qui avait lieu en février... Heureusement pour moi, la partie adverse ne s'est pas présentée non plus, ce qui fait qu'on a été tous deux déboutés!!! Les boules, alors que j'avais un dossier en béton, les titres de propriété les plus anciens (un extrait du J.O. des établissements français d'Océanie de 1899!)! Du coup, un nouveau cabinet a été saisi, celui de Raymond Dauphin (un spécialiste des affaires de terres) et je vouis raconterai ce qui va advenir.
En attendant, la mairie ne peut me délivrer de permis de construire, tant que les revendiquants n'auront pas été déboutés par la justice.
En attendant, avec Tama, un pote voisin, nous sommes en train de construire une petite remise, pour laisser mes outils et le groupe électrogène.

lundi 26 mars 2007

Coucou c'est moi!


Pour ceux qui ne me connaissent pas, voilà, c'est moi, avec mes enfants, les plus beaux, les plus adorables du monde.
Pour ceux qui me connaissent et qui ne m'ont pas vu depuis longtemps, j'ai les cheveux super longs et bouclés, la moustache et le bouc.
Donnez moi votre avis, j'ai envie de tout raser de temps en temps!!
Ces photos datent de décembre 2005, je n'ai pas trop changé depuis mais mes enfants oui, je les aime, je vous embrasse.

lundi 12 mars 2007

fare des amis



mon fare


Voilà mon petit fare, toit en niau, presque pas de murs, pas de plancher, du sable, sauf pour ma chambre.
En fait, là, c'est ma chambre qu'on voit. De l'autre côté, y'a la cuisine.

J'habite sur un motu



Kaoha nui!!

Deuis bientôt 2 ans, je vis sur un motu à Bora Bora... par intermitence, je travaille aussi sur un bateau.

La vie sur un motu se résume à une succession de petits évènements qui meublent une journée, pareille à celle d'hier, et pas vraiment différente de celle de demain.